L’isolation de votre maison est la clé pour un logement sain et économe. Chacun y trouvera des avantages durables, comme accroître son confort thermique, réduire sa consommation d’énergie ou son empreinte carbone. Sachant que le chauffage et la climatisation cumulent à eux seuls jusqu’à 60% des besoins énergétiques d’un habitat, l’isolation est l’investissement qui s’avère le plus rentable et le plus judicieux. Petit tour d’horizon des solutions actuelles dans le sud-ouest. 

Quels sont les enjeux concernant l’isolation d’une maison ?



Combles, sous-toiture, tuyaux, sols, extérieur… Une isolation correcte garantit la diminution des déperditions thermiques. En réduisant les pertes de chaleur, les besoins en énergie sont minimisés et les factures nettement réduites. Un logement bien isolé et bien exposé, qui bénéficie de la luminosité et de la chaleur naturelle, a en réalité de faibles besoins en énergie. Quelle que soit la nature de votre projet d’isolation, il sera aisément réalisable grâce au panel de solutions standards disponibles à ce jour. Les techniques d’isolation n’impliquent pas d’entretien par la suite, et possèdent une durée de vie conséquente : posés par des professionnels, les isolants certifiés résisteront pendant une cinquantaine d’années au vieillissement, à l’humidité ou encore à l’affaissement. 

Quelles parties doit-on isoler en priorité ?



Les déperditions de chaleur se font à divers endroits de la maison : le toit, les murs, les ouvertures, les planchers… Voici quelques points à connaître. 

– Les sols : 
mal isolés, ils peuvent engendrer 10% des pertes de chaleur de la maison. Si une cave ou un vide sanitaire sont présents, une isolation des sols par le dessous sera privilégiée ; sinon, il sera nécessaire d’isoler par le dessus. 

– Les fenêtres : 
Jusqu’à 20% des déperditions énergétiques peuvent être dues aux portes et fenêtres. La rénovation des fenêtres, outre des avantages esthétiques et acoustiques, se révèle aussi très efficace sur le plan thermique. Changer de système d’ouverture permet en outre de profiter d’un crédit d’impôt. 

– Les murs – isolation par l’intérieur : 

Lorsque les murs nécessitent une isolation, cette solution est la plus simple. L’isolant est ici fixé mécaniquement ou collé au mur, avant d’être camouflé sous une contre-cloison. Un avantage pour cacher les câbles, les tuyaux ou les défauts des murs intérieurs. 

– Isolation des murs par l’extérieur : 
Ce procédé d’isolation thermique, plus coûteux, implique également une demande de déclaration en mairie et nécessite dans certains cas un permis de construire. Cette technique assure l’étanchéité à la pluie, et limitera les travaux liés aux gros œuvres. 

– Les combles et toitures : 

L’isolation des combles est véritablement un choix prioritaire sur une maison, puisqu’on estime à 30 % les pertes de chaleur par la toiture. Cette isolation est donc une opportunité de réaliser des économies d’énergie pour un coût relativement peu élevé. Les combles aménagés bénéficient le plus souvent d’un isolant en rouleaux ou en plaques, fixé sur l’intérieur du toit. Pour les combles perdus en revanche, la façon de faire sera différente : l’isolation sera faite par soufflage de flocons d’isolant, une méthode efficace qui permet un gain de temps appréciable. 

L’isolation par soufflage : une technique aux avantages indéniables



L’isolation par la technique du soufflage est donc destinée aux combles perdus, dont la charpente légère est souvent difficile d’accès et son aménagement inenvisageable. Cette solution consiste à souffler de l’isolant à l’aide d’une « cardeuse » : il peut s’agir de laine de verre, de laine minérale ou autre matériau. La machine permet de répartir uniformément l’isolant, réduisant ainsi efficacement les ponts thermiques et empêchant la matière isolante de s’affaisser avec le temps. La pose de ce type d’isolant est facile à mettre en place : elle ne demande aucune découpe, donc pas de chutes ni de matière perdue, et une fois l’isolant soufflé dans les combles, plus aucune manipulation n’est nécessaire de la part du professionnel. 

Cette technique par soufflage, en réduisant les ponts thermiques, permet d’importantes économies d’énergie à terme, ce qui ouvre droit à des aides financières. Il est en effet possible grâce à ces travaux d’améliorer le niveau de performance indiqué sur l’étiquette énergétique (de A à F, du moins au plus énergivore). L’isolation des combles est notamment éligible au crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), à l’éco-prêt à taux zéro, à la Prime Énergie , à la TVA réduite à 5,5%, ainsi qu’aux aides de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). 

Suivez l’adage : « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas » ; faites estimer vos besoins et limitez le gaspillage d’énergie, avec une solution d’isolation ciblée et performante.

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