Afin de baisser la facture énergétique, améliorer le confort thermique, éliminer les risques d’humidité, réduire les déperditions thermiques et assurer la performance énergétique, l’isolation du logement est la solution à privilégier et la plus rentable.

Techniques d’isolation

  • Isolation thermique par l’intérieur

L’isolation par l’intérieur est la technique la plus utilisée. Les bâtiments pour lesquels on ne peut pas exécuter de modification à l’extérieur, on utilise cette technique d’isolation. Utile pour augmenter la performance énergétique des murs, le toit ainsi que les planchers. Par contre, une ventilation mécanique contrôlée(VMC) doit être installée pour que l’isolation soit réellement efficace car cela permet de réduire la condensation et par conséquent, la moisissure. La technique par l’intérieur réduit un peu l’espace des pièces, mais est efficace pour éliminer les ponts thermiques.

  • Isolation thermique par l’extérieur

Cette technique est utilisée pour l’isolation du toit, les combles et les murs. Par contre, elle peut être envisagée seulement si on prévoit procéder à la réfection de la toiture ou un ravalement de la façade. C’est toutefois une solution qui est coûteuse dû aux travaux qui doivent être exécutés, mais cette technique conserve les murs à l’abri de l’humidité et évite les ponts thermiques.

  • Isolation thermique intégrée

Celle-ci peut être exécutée seulement lors de l’extension ou la surélévation de la demeure et isole les murs dans leur épaisseur. Un seul matériau, c’est-à-dire les briques monomurs en terre cuite, est utilisé pour l’isolation intégrée et la technique diminue les risques de ponts thermiques et en fait une construction durable.

Comment réussir son isolation thermique?

Premièrement, il est important de s’assurer qu’il n’y ait pas de ponts thermiques où la chaleur peut s’échapper et où se trouve de la moisissure. Nous les retrouvons, entres autres, dans les angles des murs et les fenêtres. Ensuite, intégrer une VMC (ventilation mécanique contrôlée) dans la demeure, est primordial pour limiter l’humidité et obtenir un air ambiant de bonne qualité.

Vient par la suite, le choix de bons matériaux afin d’avoir un isolant thermique performant. Toutefois, chaque isolant est associé à des caractéristiques spécifiques, donc il est important de vérifier si l’isolant voulu concorde avec l’espace à isoler.

Une isolation phonique est un bon complément à une isolation pour contrer la chaleur et le froid qui s’effectue avec un isolant fibreux comme la laine de roche et la laine de verre.

La laine de coton, parmi tant d’autres, est un isolant écologique, qui, en plus d’offrir d’excellentes performances thermiques, de bonnes qualités de déphasage thermiques, d’avoir une durée de vie de plus de 40 ans et d’absorber l’humidité, la résistance thermique de 7 m2.K/W, qui est exigée pour obtenir un crédit d’impôt par l’état, est atteinte avec seulement 30cm de laine de coton.

Finalement, les 3 grandes catégories d’isolants utilisées sont les laines minérales, les isolants synthétiques et les isolants d’origine végétale, animale ou recyclée.

Comment atteindre la performance thermique souhaitée?

Tout d’abord, l’épaisseur d’un isolant est primordiale pour obtenir une bonne isolation. Si l’isolant est trop mince, ce sera seulement efficace si c’est complété avec d’autres isolants, sinon ce n’est pas un choix satisfaisant. La résistance, valeur R, est aussi un critère à prioriser pour obtenir une isolation thermique performante. Plus la résistance de l’isolant est élevée, mieux sera le résultat. La conductivité thermique, valeur Lambda, est le 3e critère important pour obtenir une bonne isolation. Plus la conductivité est basse, plus le matériau est isolant. D’ailleurs, plus l’épaisseur de l’isolant est grande, plus la résistance sera élevée: Résistance (m2.K/W) X Conductivité (w/m.k)= Épaisseur

Donc, pour 2 isolants de même épaisseur, on se doit de prioriser celui qui a la valeur de conductivité la plus basse, sinon plus d’isolants seront nécessaires pour obtenir le même résultat.

Pour ce qui est de la résistance thermique exigée pour être dans les normes, elle est de 7m2.K/W pour une construction neuve et de 6m2.K/W pour une construction moins récente. De plus, plus importante est la résistance, préférable c’est pour l’obtention de financement venant de l’état, pour procéder aux travaux nécessaires pour obtenir une bonne isolation. Évidemment, plus la résistance thermique est élevée, le matériau est quant à lui, davantage isolant. (R=Épaisseur/Conductivité)

Finalement, la résistance thermique recommandée(7) divisé par la résistance thermique de l’isolant (exemple, laine de verre) 3,3, pour 100mm, donc X 100= performance thermique. Donc, 7/3,3x100mm=212,12mm d’épaisseur.

La performance thermique est un critère crucial pour la vente et l’achat d’une habitation. Le DPE (diagnostic de performance énergétique) est une information obligatoire qui démontre aux acheteurs la valeur de l’isolation. Par exemple, si l’habitation est catégorisée F, les futurs acheteurs s’attendent à prévoir des travaux d’isolation, tandis que si elle est catégorisée B, c’est que l’isolation est bonne et n’a besoin d’aucuns travaux à ce niveau. D’ailleurs, augmenter la classe de performance énergétique permet d’obtenir un prix de vente plus élevé de 5 à 10%.

Donc, de toute évidence, l’isolation thermique d’une habitation est une étape primordiale pour vivre dans un environnement agréable et sain.

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