Isolation des combles Lyon

Seule réponse très efficace en matière de consommation énergétique et de diminution des émissions polluantes, la rénovation thermique mérite une attention particulière. De la maison insuffisamment isolée à la véritable passoire énergétique, une rénovation thermique au cas par cas s’impose pour maîtriser les dépenses et réduire l’empreinte écologique ! La solution pour conserver chaleur en hiver et fraîcheur en été. Décryptage de l’amélioration énergétique d’un logement existant.

De quoi parle-t-on ?

A la construction comme à la rénovation l’isolation rassemble toutes les techniques utilisées pour limiter les interactions non voulues entre milieu intérieur et extérieur. Lorsque ces techniques sont mises en œuvre dans un habitat déjà existant on parle de rénovation thermique. Il s’agit alors de mettre en place les matériaux isolants et les rupteurs de ponts thermiques qui permettront à la maison ou l’appartement concerné d’obtenir un niveau de performance énergétique le plus proche possible de celui prescrit par la réglementation technique applicable aux constructions neuves. Ces travaux représentent une part essentielle de la nécessaire transition énergétique de la société vers un développement durable. L’habitat représentant près de 19% des émissions nationales de gaz à effet de serre et les coûts de l’énergie en constante augmentation, la rénovation thermique s’impose comme incontournable pour préserver tout à la fois l’environnement, le confort et le pouvoir d’achat.

Le bilan énergétique

Une rénovation thermique réussie débute toujours par un bilan énergétique. L’analyse de l’existant doit permettre de prioriser les travaux à entreprendre. La réglementation thermique des bâtiments existants définit un objectif de performance globale. Celui-ci s’obtient au cas par cas selon un calcul réglementaire et les caractéristiques du logement concerné. Plus précis que les calculateurs disponibles en ligne, les diagnostiqueurs accrédités établissent un diagnostic de performance énergétique (DPE) exhaustifs des atouts et des déperditions thermiques de l’existant. Ce bilan s’accompagne de préconisation pour l’améliorer. Le plus souvent, les déperditions thermiques d’une maison s’établissent comme suit :

– 30% par le toit ;

– 20% par les murs ;

– 20% par la ventilation mécanique ;

– 15% par les fenêtres ;

– 10% par le plancher bas ;

– 5% par les différents ponts thermiques.

Pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement a fixé un objectif ambitieux pour 2050 : 100 % du parc de logement français devra à cette date répondre aux exigences Bâtiment Basse Consommation en rénovation soit affichant une consommation égale ou inférieure à 80 kWhEp.m²/an. Un énorme travail de rénovation thermique à l’échelle du pays au vu des 240 kWhEp.m²/an consommés en moyenne actuellement.

Comment renforcer l’isolation d’un bâtiment existant ?

Le bilan énergétique dicte la liste des travaux à conduire. Si on se fie à la répartition moyenne des taux de déperdition, il faudra :

– isoler les combles : l’injection par soufflage de flocons ouate de cellulose sur combles perdus ou la mise en place d’une laine minérale sur les pentes de combles aménageables va considérable améliorer leur isolation. Simple à mettre en œuvre et peu onéreuse, l’isolation des combles va être rapidement amortie par les économies de chauffage et de climatisation réalisées année après année.

– isolation des murs : cette isolation thermique peut être conduite par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE). Plus onéreuse la seconde constitue le complément parfait à un ravalement de façade. Quel que soit le choix technique entre ITI ou ITE, les techniques sont parfaitement maîtriser et les isolants disponibles très nombreux. Pour une ITI on privilégiera les isolants minces pour éviter une diminution trop importante de la surface habitable.

– les fenêtres et la porte : une bonne fenêtre c’est un châssis étanche à l’air et un double voir triple vitrage. Pour le châssis, le PVC constitue le meilleur isolant, viennent ensuite le bois et l’aluminium avec rupteurs de pont thermique. Les portes donnant sur l’extérieur doivent être elles aussi choisie en fonction de leur résistance thermique. Pour cela, les fabricants proposent aujourd’hui des portes incluant un isolant entre les deux faces apparentes.

– l’isolation des planchers : des isolants minces mais pour autant efficaces permettent aujourd’hui d’améliorer significativement la résistance thermique des planchers. En tapis ou en plaques, le liège, le polyurétane, les fibres minérales agglomérées offrent des solutions simples à mettre en œuvre et optimales.

– la ventilation : si ce n’est de l’isolation à proprement parler la mise en place d’une ventilation mécanique contrôlée à double ou simple flux permet de limiter les déperditions de chaleur ou de fraicheur par cet indispensable système de renouvellement de l’atmosphère intérieure.

Attention au système de chauffage

Au cœur de la consommation énergétique du logement le système de chauffage est déterminant en matière de rénovation énergétique. Il serait en effet dommage d’effectuer d’importants travaux d’isolation tout en conservant une installation de chauffage énergivore. Une vielle chaudière à fioul ou des convecteurs électriques et c’est l’utilisation d’une énergie fossile polluante et une surconsommation électrique dommageable. Aujourd’hui de nombreuses solutions de chauffage permettent d’utiliser les énergies renouvelables. Parmi celles-ci, la pompe à chaleur air-air en utilisant les calories naturellement présente à l’extérieur offre un moyen de chauffage particulièrement simple à poser en rénovation thermique. Réversible le système permet non seulement de chauffer à faible coût en hiver mais de climatiser en été. A minima, le remplacement de vieux convecteurs par des radiateurs à inertie, d’une vielle chaudière par un appareil basse température ou à condensation limite la consommation d’énergie.

Au final, une rénovation thermique passe immanquablement par un bilan, une bonne isolation et l’installation d’un système de chauffage économe. On notera que ces travaux de rénovation thermique peuvent donner lieu au Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE), à la prime énergie et à des aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH). L’éligibilité à ces aides s’étudie au cas par cas. Une intégration au plan de financement des travaux de rénovation thermique qui va accélérer considérablement l’amortissement des dépenses engagées. Dans tous les cas ces dernières restent essentielles : elles permettent d’offrir à la location un logement attractif, de vendre plus aisément ou tout simplement de profiter d’un confort maximal à moindre coût. Gagnant à tous points de vue !

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