Pour l’achat d’une maison ou la construction d’un logement, l’aspect financier fait souvent défaut, d’où l’importance de la souscription d’un crédit immobilier. Or, il arrive que cette demande fasse l’objet d’un rejet. Il est ainsi nécessaire de « soigner » sa situation, surtout financière, pour séduire son banquier !
Conseils pour optimiser ses chances d’obtenir un prêt immobilier
La présentation des relevés bancaires
Il faut savoir qu’avant d’accorder un crédit, un banquier procédera au préalable à l’analyse et à l’étude des trois derniers relevés bancaires de son client. Si le compte en question est souvent à découvert, les risques de rejet sont plus grands.
Idem si le compte contient plusieurs crédits à la consommation en cours. Il est ainsi recommandé de soigner son compte bancaire avant de lancer la procédure de demande de prêt immobilier. Pour cela, il est nécessaire de combler les déficits et de solder les petits crédits. De cette manière, la lecture du relevé bancaire reflétera une meilleure image de l’emprunteur, notamment dans sa capacité à rembourser son crédit. Par ailleurs, la détention d’une épargne mensuelle ou d’un PEL (plan d’épargne logement) est un atout supplémentaire pour le client !
L’apport personnel
L’apport personnel constitue une somme déjà en possession du demandeur de prêt. Si la somme est conséquente, cela rassurera le chargé de clientèle, du fait que le client est impliqué dans le projet. Ainsi, avoir un apport personnel à hauteur des frais de notaires reste intéressant. Sachant que ces frais représentent environ 7% à 8% du prix de vente dans l’ancien et 2% à 3% pour un achat dans le neuf.
Par ailleurs, l’idéal serait de doper son apport personnel, avec 20%-30% de la somme demandée. Dans le calcul de l’apport personnel, on prend en considération le prêt d’épargne logement, le prêt à taux zéro, le compte épargne logement ou encore le prêt action logement.
Le taux d’endettement
La demande d’un prêt immobilier se prépare. Pour cela, il est recommandé de limiter au mieux son taux d’endettement. D’ailleurs, c’est le rôle et une obligation du banquier de procéder à une vérification des revenus du demandeur. Afin de garantir que ce dernier soit en mesure de rembourser durablement les mensualités.
En règle générale, le taux d’endettement d’un compte ne doit pas excéder 30% des ressources de l’emprunteur. Le « reste à vivre » est également une option de calcul, qui consiste à faire une estimation de la somme nécessaire pour faire vivre sa famille, une fois le crédit payé. Cette estimation prend en compte les dépenses courantes du quotidien.
Aussi, il est recommandé de recourir aux simulateurs en ligne. Surtout pour être sûr que le montant emprunté soit compatible avec ses revenus. Durant ce procédé, il est possible de jouer sur la durée, afin d’alléger les mensualités. Sachant que selon Détective Banque certains établissements bancaires peuvent accorder jusqu’à 30 ans de mensualités.
La bonne date de souscription
Il est recommandé de souscrire un crédit immobilier à des dates clés. Comme la fin de la période d’essai ou au premier anniversaire dans la société. En ce sens, les salariés en CDD, autoentrepreneurs ou intérimaires auront plus de difficultés à obtenir un prêt. Contrairement aux CDI ou aux indépendants dont l’activité est florissante.
Dans la même optique, ceux qui seront bientôt à la retraite auront également du mal à obtenir un crédit immobilier. D’autant qu’à partir de la cinquantaine, le coût de l’assurance est double et peut même dépasser le taux du crédit.