L’isolation des combles d’une maison est primordiale. Ces zones non occupées du logement présentent des ponts thermiques induisant autant de points de déperdition énergétique. On considère que 30% de déperdition de la chaleur s’effectuer par le toit et 25% par les murs, contre seulement 7% par le sol.
L’isolation des combles, des avantages non négligeables
Une toiture et une sous-toiture mal isolées et c’est la porte ouverte à une formation d’humidité. Des effets qui s’avèrent néfastes autant sur le budget chauffage que sur le taux d’hygrométrie intérieure. Après des travaux d’isolation des combles, le bien-être des occupants est évident, de par la répartition de la chaleur, ou encore la réduction des nuisances phoniques.
Une réglementation thermique pour réduire la consommation énergétique
Procéder à l’isolation des combles est une priorité, car ses propriétés la rende indispensable en toutes saisons. L’hiver, les matériaux isolants font barrière au froid, comme ils le font à la chaleur estivale. Un état de fait qui implique une consommation énergétique moindre, notamment lorsque l’on utilise un système de climatisation lors des fortes chaleurs. Si votre construction date d’avant 2005, elle a probablement été isolée, mais ne répond plus aux normes en vigueur. En 2005, étaient établies les premières normes de réglementations thermiques. Une RT 2005 revue et corrigée en 2012. Cette norme RT 2012 est toujours en vigueur. Il faut tout de même savoir, que la RT 2020 est en préparation.
Que préconise la RT 2012 ?
Trois fois plus sévère que la RT 2005, qui préconisait une consommation annuelle en énergie primaire inférieure à 150 kWh/m², la RT2012 l’a réduite à 50 kWh/m². Pour faire le bon choix de l’isolant des combles, il convient de tenir compte de ses performances thermiques et de savoir lire l’étiquetage de ces isolants. On y trouve :
- la résistance thermique à la chaleur R (m².K/W), plus le chiffre est élevé, meilleur est le pouvoir isolant ;
- la conductivité thermique de la chaleur λ entre 0,025 et 0,050W/m.K, plus λ est faible, plus l’isolant est efficace ;
- la valeur dB représente l’isolation acoustique en décibels, plus elle est importante, plus le matériau est isolant.
A noter qu’en augmentant l’épaisseur de l’isolant ou en réduisant la conductivité thermique λ, on améliore la conductivité de la résistance thermique.
Une grande variété de matériaux isolants
Et en matière d’isolants, le choix est vaste. Les plus courants sont les laines de roche, de verre ou minérales vendues en rouleaux ou en plaques semi-rigides. On trouve des panneaux de polystyrène expansé, extrudé, polyuréthane, mais aussi de cellulose, chanvre, fibre textile, fibre de bois ou de liège expansé. Ces isolants se fixent sur la toiture et, le cas échéant, sur les pans de murs, toujours en respectant un vide d’air à l’aide de tasseaux, de fourrures, par exemple. Le multicouche est un bon complément. Si le plancher ne laisse que très peu de place en hauteur sous toiture, on préférera la technique de l’isolant projeté. Inscrivez-vous au programme d’accompagnement du ministère de l’Environnement. Si vous êtes éligible, l’isolation de vos combles ne vous coûtera qu’un euro symbolique.
Enfin, avant le début des travaux, pensez à prévoir, selon vos besoins, la protection des éléments électriques et leur repérage bien utile en cas d’intervention, ou encore à laisser accessible la trappe d’accès en la recouvrant d’un dispositif d’isolation spécifique.