À l’heure où les factures d’énergie s’envolent, les travaux de rénovation en isolation deviennent de plus en plus vite rentables pour les propriétaires des anciennes maisons, on vous explique pourquoi.
Une économie importante de chauffage
Avec l’augmentation du prix de l’électricité, du gaz ou bien encore du fioul, de plus en plus de foyers décident de réduire la température du chauffage dans leur habitation. Cependant devoir baisser au minimum le chauffage n’est pas la meilleure solution à terme. De nombreuses habitations sont très énergivores car elles sont anciennes et ne possèdent pas une bonne isolation. Les combles sont le lieu où l’on constate le plus de déperdition de chaleur. De nombreuses études effectuées par des experts en habitat, révèlent que le fait de procéder à des travaux d’isolation dans les combles réduit jusqu’à 30% les déperditions de chaleur. Par conséquent le coût des travaux pour isoler la sous-toiture peut être rentabilisé dès la cinquième année en moyenne après les travaux.
Une plus-value sur le bien immobilier
Les biens immobiliers manifestant des problèmes d’isolation et d’humidité sont très vite dépréciés sur le marché de l’immobilier. Pour répondre aux normes instaurées par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les propriétaires de maisons anciennes sont invités à refaire l’isolation de leur habitation et ceci notamment au niveau des combles. Outre une baisse significative de la facture d’énergie à la fin du mois, isoler les combles permet de réaliser une plus-value qui peut s’avérer supérieure au prix des travaux.
L’avantage de privilégier des isolants écologiques
De nombreux matériaux de construction et d’isolation telle que l’amiante se sont avérés dangereux plusieurs années après leur mise sur le marché. Pour éviter de nouveau tout risque sanitaire, les matériaux isolants écologiques sont de plus en plus utilisés. Ces derniers ont pour avantage de ne pas être dangereux à manipuler lors des travaux et de ne pas être toxiques pour l’occupant du logement, s’ils se détériorent après plusieurs années. De plus, ces matériaux bio-sourcés sont recyclables et sont tout aussi efficace que des matériaux transformés et chimiques. Ces derniers permettent une isolation aussi bien thermique que phonique et sont à des prix accessibles compte tenu du fait qu’ils proviennent pour la plupart de déchets de scierie, de pailles de céréales ou de papiers recyclés.
Les différents isolants bio-sourcés
Il existe plusieurs isolants bio-sourcés selon la variation de température à limiter et les supports à isoler. Déjà largement connue depuis des années, la ouate de cellulose est créée à partir de papiers ou de textiles recyclés. Elle est dispersée dans les combles à l’aide d’une machine de soufflage. La laine de coton est également très appréciée pour ses propriétés isolantes au chaud ainsi qu’au froid. Elle est plus facile à disposer et plus légère que la ouate de cellulose. Sa composition permet également de ne pas se déplacer en cas de coup de vent dans les combles. Le liège en vrac est également un isolant bien connu qui est 100% naturel. Le liège est très résistant et ne nécessite aucun traitement pour faire face à l’humidité ou aux nuisibles. Le carton quant à lui fait de plus en plus de convaincus grâce à sa facilité de manipulation. Il est également très léger et permet de garder des combles propres sans poussières de ouate de cellulose. De plus c’est un isolant peu cher fabriqué à partir de cartons recyclés.
Les aides financières pour isoler ses combles
Il existe plusieurs aides financières pour aider les propriétaires à isoler leur maison et ainsi moins consommer d’énergie. Tout d’abord le chèque énergie octroyé aux foyers aux faibles revenus peut être utilisé pour payer les travaux d’isolation des combles. L’éco-prêt à taux zéro permet également de souscrire un crédit à un taux d’intérêt nul pour les travaux d’économie d’énergie. La TVA est également réduite sur ce genre de prestations. De plus il existe des aides financières spécifiques sur dossier, proposées par l’agence nationale de l’habitat (ANAH).