La responsabilité du maître d’œuvre est toujours engagée quand un accident survient sur un chantier. En effet, les agents qui travaillent sur un chantier de gros œuvre sont soumis à des risques professionnels qui peuvent parfois leur coûter à vie. Pour minimiser les risques, la mise en place d’un dispositif de sécurité est indispensable. Cela facilite également les démarches administratives en cas de problèmes sur le chantier, surtout au niveau de l’assurance.
La responsabilité de l’entreprise et du salarié
Que ce soit pour un chantier public ou un chantier privé, la responsabilité du chef d’entreprise est toujours engagée en cas d’accident de travail. Il est obligé de prendre tous les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de tous les agents qui travaillent pour lui. De ce fait, il doit établir une politique de prévention sur l’ensemble du chanter, mais surtout former les travailleurs à la manipulation des différents outils nécessaires aux travaux. Il doit également leur fournir des équipements adaptés qui peuvent garantir leur sécurité. Avec le plan de prévention, les risques qui peuvent survenir quand plusieurs personnes se trouvent sur le chantier est minimisé. En effet, cela sert de guide pour tous les agents qui y travaillent afin d’harmoniser les va-et-vient durant les travaux, surtout si certains salariés doivent manipuler des machines dangereuses. Si le chantier nécessite l’intervention d’autres prestataires externes, il est également primordial de le mentionner dans le document. Ce plan d’action doit être actif durant le chantier, il peut être réutilisé par l’entreprise pour d’autres travaux de même nature.
Les équipements indispensables aux employés
Les ouvriers doivent être également équipés pour garantir leur sécurité et pour qu’ils puissent être visibles par les autres agents et par toutes les personnes qui fréquentent la zone. Toutes personnes qui franchissent la zone qui délimite le chantier doit impérativement porter un casque équipé d’une jugulaire pour protéger leur tête des chutes d’objets ou des collisions. Les casques doivent être confortables et doivent faciliter les mouvements de la tête. Les casques doivent respecter les normes Afnor NF EN 397 et doivent être certifié CE. Celles-ci ont également une date limite d’utilisation qu’il faut absolument respecter. Les ouvriers doivent être équipés d’une paire de chaussures de sécurité antidérapantes et antichocs. Certaines chaussures proposent également des protections contre certains produits chimiques. Les bottes doivent être en caoutchouc pour éviter les risques de chocs électriques durant le chantier. Les gants sont indispensables quelle que soit l’ampleur des travaux. Les mains sont constamment exposées à des lésions, de perforations et des coupures, de ce fait il est primordial de les protéger en permanence.
Les équipements de sécurisation du chantier
Afin de minimiser les accidents, il faut sécuriser au maximum le chantier. Cela permet également aux travailleurs d’effectuer correctement leurs tâches sans qu’ils aient à craindre de leur sécurité. Pour cela, il est indispensable d’installer des équipements spécifiques permettant de sécuriser correctement les zones de travaux.
Si les chantiers se trouvent en hauteur, il est primordial d’y installer des filets de sécurité qui respectent les normes NF EN 1263-1. Il faut également y ajouter des barrières des sécurités pour limiter l’intrusion des passants. S’il s’agit d’un chantier public, tel que les travaux d’entretien d’une route, le maître d’œuvre doit utiliser des balisages pour faire comprendre aux utilisateurs routiers les dangers du chantier, mais surtout sur les comportements à adopter durant les travaux. Les balises doivent être conformes aux panneaux de signalisation déjà sur place. Il faut également qu’ils soient parfaitement lisibles pour éviter les confusions d’interprétation.